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LE MÉDIA DU fabuleux ORDINAIRE

Bienvenue dans les histoires de la vie

« Si je devais refaire ma vie, je n’y voudrais rien changer. Sim­ple­ment, j’ouvrirais un peu plus grand les yeux. » (Jules Renard). Pour l’amour du foot, Hongrie, 1966. © Fortepan / Sándor Bojár

Un certain regard

Imagine-t-on un projet de média naître sous l’inspiration d’un tracteur ? La graine de L’Intimiste a pourtant commencé de germer exac­te­ment de cette façon, il y a bien des années, lors d’une rencontre avec Marc Ferro. L’historien confiait alors son éton­ne­ment devant les résultats d’une enquête menée dans la France rurale des années 1980. A la question « Quels sont pour vous les prin­ci­paux évé­ne­ments du XXe siècle ? », les habitants avaient d’abord répondu « la Seconde Guerre mondiale », sans surprise. Mais au deuxième rang, ils n’avaient placé ni la Première Guerre mondiale, ni la révo­lu­tion russe, ni l’invention de la bombe atomique, ni le premier humain sur la lune, entre autres évé­ne­ments his­to­riques marquants ; au deuxième rang, ils avaient mentionné l’« arrivée du tracteur » : « Les gens ne vivent pas dans l’histoire, ils vivent leur vie », avait dit Marc Ferro. En d’autres termes, nous ne vivons pas dans l’actualité, nous vivons notre vie.

L’Intimiste est né pour explorer cette zone blanche du jour­na­lisme classique : les évé­ne­ments de la vie. Un week-end sur deux, par courriel, nos récits lit­té­raires mais vrais célèbrent les moments, les per­son­nages, les lieux, les objets, les rites, les évé­ne­ments négligés et réputés minus­cules. Car ils sont majus­cules.

L’Intimiste est un média indé­pen­dant et artisanal. Garanti sans intel­li­gence arti­fi­cielle, avec 100 % de fibres humaines.

« J’aimerais écrire des romans dans lesquels il y aurait de moins en moins de cir­cons­tances dra­ma­tiques, de plus en plus de vie quo­ti­dienne, de petits accro­chages de chaque jour. Parce que le drame est là. Les évé­ne­ments exté­rieurs sont toujours des accidents. Le drame, c’est de se lever, de se coucher, de s’agiter entre-temps et de se laisser glisser. Le drame, c’est la vie quo­ti­dienne…. » — Françoise Sagan

La lettre

Les épopées minus­cules

Un samedi sur deux, une lettre et quatre temps forts

 Notre news­let­ter gratuite prend tous les quinze jours la forme d’un vrai petit magazine par courriel avec à chaque fois :

  • une pépite du photo-jour­na­lisme ;
  • un récit au long cours ;
  • une échappée artis­tique dans la beauté du banal ;
  • des mis­cel­la­nées.

L’en­semble est accom­pa­gné de quelques zakouskis…

pour recevoir
la lettre

et s’émouvoir, s’émerveiller, s’étonner avec les épopées minus­cules de nos vies ; pour retrouver foi en l’humanité ; pour s’accorder des vacances d’actualité ; pour prendre plaisir à lire des histoires vraies… C’est gratuit mais précieux.

L’Intimiste s’engage à ne jamais trans­mettre votre adresse e‑mail et à ne pas vous envoyer de publicité.

Histoires à la une

leur fil, leur bataille

leur fil, leur bataille

Les femmes du collectif Bordamos Femi­ni­ci­dios (« Nous brodons les fémi­ni­cides ») témoignent sur des mouchoirs brodés de la vie de chaque femme assas­si­née. (Photo D.R.)

ode À l’adresse sensible

ode À l’adresse sensible

Un monde aux adresses floues est un monde d’interconnaissances sociales précises. Un monde plus tolérant à la lenteur, où il est naturel de demander son chemin et de le donner, un monde où les vies per­son­nelle et col­lec­tive imprègnent l’enveloppe… 

Éloge des rÉcits soignants

Éloge des rÉcits soignants

Comment prendre soin des vieillards dont la mémoire s’efface sur la base d’un pauvre dossier médical ? Jay Newton-Small a décidé de raconter pour le personnel de la maison de retraite la vie de son père, à grands traits, sur une simple feuille blanche. Et ces quelques phrases ont tout changé…

Le livre

Les Epopées minus­cules, le livre, ce sont quatre saisons de récits sin­gu­liers piochés à travers les siècles et les conti­nents pour révéler l’extraordinaire qu’on ne perçoit pas ou plus dans l’ordinaire de nos vies : cent contes vrais, issus des archives de notre news­let­ter, pour ouvrir un autre œil sur le monde. Une occasion unique de découvrir ou redé­cou­vrir l’esprit de L’In­ti­miste.

Les récits de Sandrine Tolotti sont super­be­ment illustrés par Laura Francese.

 

LA PRESSE en parle

« De page en page, on est surpris, ému, charmé, émer­veillé. »
— Nathalie Crom, Télérama.

« Un salutaire chapelet d’histoires infimes et buis­son­nières, d’îlots égarés dans le torrent d’une actualité anxiogène. »
Erwan Des­planques, Psy­cho­lo­gies.

« Une plongée sensible et revi­go­rante, qui nous rappelle qu’il n’y a pas besoin “d’être célèbre, héroïque, dia­bo­lique ou victime pour être un per­son­nage fascinant” . »
— Véronique Radier, L’Obs.

« Sandrine Tolotti est une chasseuse de trésors, ceux qui se nichent dans l’ordinaire, l’infiniment petit, qui donnent de grands élans. »
— Olivia de Lam­ber­te­rie, Elle.
 

uNE interview de sandrine Tolotti

« Les gens qui doivent faire face à l’interruption de leur vie ordinaire savent à quel point elle est précieuse. A Sarajevo, sous les bom­bar­de­ments, il y avait des clubs de poésie la nuit. L’une des premières choses que les Ukrai­niens ont faite après la fin des premières attaques russes sur Kiev, c’est d’aller danser le tango dans les parcs. La vie ordinaire, la routine et ses passions infimes, nous soutient et nous permet de supporter de vivre. »

— Sandrine Tolotti est l’invitée de Julien Magnollay dans « Tribu », sur la Radio-Télé­vi­sion Suisse :

paroles de lecteurs

« La lecture de L’Intimiste m’enchante. J’ai à chaque fois la sensation de boire une source d’eau pure. Et en ces temps si dif­fi­ciles, c’est salutaire. »

— ÉLÉNA SENDER

« Il faut que je vous dise : j’adore L’Intimiste !
La forme, le fond, les sujets, la surprise, les sourires, l’écriture (surtout !).
L’art de me faire lire « n’importe quoi ».
MERCI ! MERCI ! »

— Xavier

« Un journal de rêve, un bonbon, une madeleine de Proust… de la lit­té­ra­ture en magazine, un objet aimable, bien­veillant, bienvenu, qui apaise au lieu d’exciter, qui repose au lieu d’attiser, qui rassemble au lieu d’opposer, qui rassure au lieu d’inquiéter… Il pourrait s’appeler aussi “Humain avant tout !”  »

— PASCAL TEULADE

« C’est un soleil, un moment qui me rappelle que le monde peut être chaud, aussi. J’aime déca­che­ter la lettre, me laisser bercer par ces textes qui reposent, donnent du beau et du bon.
Mais j’aime encore plus savoir que votre démarche existe. »

— LOLA DEVOLDER

« À la lecture, j’ai l’impression que l’histoire m’est racontée à l’oreille avec calme et émotion, qu’elle me fait rela­ti­vi­ser les aléas de la vie courante, parce que la poésie est indis­pen­sable à la vie ! »

— DOMINIQUE RICHARD-MULTEAU