la mécanique du cœur
29.01.2024
Dans les hôtels et lieux d’exception, on installa même des distributeurs automatiques de parfum. Contre quelques forints, la machine diffusait dans l’air une dose de senteur calibrée. Et certains journaux, dans la Hongrie des années 1950 en cours d’automatisation triomphante, ne prenaient pas la chose à la légère. C’était l’odeur du progrès qui se répandait là : « Une machine à parfumer peut paraître un sujet dérisoire. Pourtant, cela en dit long sur les possibilités immenses de la mécanisation pour le commerce. Ces machines sont économiquement efficaces, elles travaillent vite et elles libèrent le peuple des tâches physiques peu qualifiées. » Mais l’enthousiasme n’était pas unanime. Il se trouvait aussi des observateurs pour se dé
Sandrine Tolotti