LE MÉDIA DU fabuleux ORDINAIRE
Bienvenue dans les histoires de la vie
Un certain regard
Imagine-t-on un projet de média naître sous l’inspiration d’un tracteur ? La graine de L’Intimiste a pourtant commencé de germer exactement de cette façon, il y a bien des années, lors d’une rencontre avec Marc Ferro. L’historien confiait alors son étonnement devant les résultats d’une enquête menée dans la France rurale des années 1980. A la question « Quels sont pour vous les principaux événements du XXe siècle ? », les habitants avaient d’abord répondu « la Seconde Guerre mondiale », sans surprise. Mais au deuxième rang, ils n’avaient placé ni la Première Guerre mondiale, ni la révolution russe, ni l’invention de la bombe atomique, ni le premier humain sur la lune, entre autres événements historiques marquants ; au deuxième rang, ils avaient mentionné l’« arrivée du tracteur » : « Les gens ne vivent pas dans l’histoire, ils vivent leur vie », avait dit Marc Ferro. En d’autres termes, nous ne vivons pas dans l’actualité, nous vivons notre vie.
L’Intimiste est né pour explorer cette zone blanche du journalisme classique : les événements de la vie. Un week-end sur deux, par courriel, nos récits littéraires mais vrais célèbrent les moments, les personnages, les lieux, les objets, les rites, les événements négligés et réputés minuscules. Car ils sont majuscules.
L’Intimiste est un média indépendant et artisanal. Garanti sans intelligence artificielle, avec 100 % de fibres humaines.
« J’aimerais écrire des romans dans lesquels il y aurait de moins en moins de circonstances dramatiques, de plus en plus de vie quotidienne, de petits accrochages de chaque jour. Parce que le drame est là. Les événements extérieurs sont toujours des accidents. Le drame, c’est de se lever, de se coucher, de s’agiter entre-temps et de se laisser glisser. Le drame, c’est la vie quotidienne…. » — Françoise Sagan
La lettre
Les épopées minuscules
Un samedi sur deux, une lettre et quatre temps forts
Notre newsletter gratuite prend tous les quinze jours la forme d’un vrai petit magazine par courriel avec à chaque fois :
- une pépite du photo-journalisme ;
- un récit au long cours ;
- une échappée artistique dans la beauté du banal ;
- des miscellanées.
L’ensemble est accompagné de quelques zakouskis…
pour recevoir
la lettre
et s’émouvoir, s’émerveiller, s’étonner avec les épopées minuscules de nos vies ; pour retrouver foi en l’humanité ; pour s’accorder des vacances d’actualité ; pour prendre plaisir à lire des histoires vraies… C’est gratuit mais précieux.
Histoires à la une
leur fil, leur bataille
Les femmes du collectif Bordamos Feminicidios (« Nous brodons les féminicides ») témoignent sur des mouchoirs brodés de la vie de chaque femme assassinée. (Photo D.R.)
ode À l’adresse sensible
Un monde aux adresses floues est un monde d’interconnaissances sociales précises. Un monde plus tolérant à la lenteur, où il est naturel de demander son chemin et de le donner, un monde où les vies personnelle et collective imprègnent l’enveloppe…
Éloge des rÉcits soignants
Comment prendre soin des vieillards dont la mémoire s’efface sur la base d’un pauvre dossier médical ? Jay Newton-Small a décidé de raconter pour le personnel de la maison de retraite la vie de son père, à grands traits, sur une simple feuille blanche. Et ces quelques phrases ont tout changé…
Le livre
Les récits de Sandrine Tolotti sont superbement illustrés par Laura Francese.
LA PRESSE en parle
« De page en page, on est surpris, ému, charmé, émerveillé. »
— Nathalie Crom, Télérama.
« Un salutaire chapelet d’histoires infimes et buissonnières, d’îlots égarés dans le torrent d’une actualité anxiogène. »
— Erwan Desplanques, Psychologies.
« Une plongée sensible et revigorante, qui nous rappelle qu’il n’y a pas besoin “d’être célèbre, héroïque, diabolique ou victime pour être un personnage fascinant” . »
— Véronique Radier, L’Obs.
« Sandrine Tolotti est une chasseuse de trésors, ceux qui se nichent dans l’ordinaire, l’infiniment petit, qui donnent de grands élans. »
— Olivia de Lamberterie, Elle.
uNE interview de sandrine Tolotti
« Les gens qui doivent faire face à l’interruption de leur vie ordinaire savent à quel point elle est précieuse. A Sarajevo, sous les bombardements, il y avait des clubs de poésie la nuit. L’une des premières choses que les Ukrainiens ont faite après la fin des premières attaques russes sur Kiev, c’est d’aller danser le tango dans les parcs. La vie ordinaire, la routine et ses passions infimes, nous soutient et nous permet de supporter de vivre. »
— Sandrine Tolotti est l’invitée de Julien Magnollay dans « Tribu », sur la Radio-Télévision Suisse :
paroles de lecteurs
« La lecture de L’Intimiste m’enchante. J’ai à chaque fois la sensation de boire une source d’eau pure. Et en ces temps si difficiles, c’est salutaire. »
— ÉLÉNA SENDER
« Il faut que je vous dise : j’adore L’Intimiste !
La forme, le fond, les sujets, la surprise, les sourires, l’écriture (surtout !).
L’art de me faire lire « n’importe quoi ».
MERCI ! MERCI ! »
— Xavier
« Un journal de rêve, un bonbon, une madeleine de Proust… de la littérature en magazine, un objet aimable, bienveillant, bienvenu, qui apaise au lieu d’exciter, qui repose au lieu d’attiser, qui rassemble au lieu d’opposer, qui rassure au lieu d’inquiéter… Il pourrait s’appeler aussi “Humain avant tout !” »
— PASCAL TEULADE
« C’est un soleil, un moment qui me rappelle que le monde peut être chaud, aussi. J’aime décacheter la lettre, me laisser bercer par ces textes qui reposent, donnent du beau et du bon.
Mais j’aime encore plus savoir que votre démarche existe. »
— LOLA DEVOLDER
« À la lecture, j’ai l’impression que l’histoire m’est racontée à l’oreille avec calme et émotion, qu’elle me fait relativiser les aléas de la vie courante, parce que la poésie est indispensable à la vie ! »
— DOMINIQUE RICHARD-MULTEAU