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Qui nous sommes

Surgie dans l’esprit flâneur de Sandrine Tolotti, l’idée de L’Intimiste fut rapi­de­ment partagée avec quelques âmes sœurs en jour­na­lisme. Sans elles, les graines de ce média atypique seraient restées dans le sachet. Venu(e)s d’horizons dif­fé­rents, issu(e)s de géné­ra­tions diverses et de ter­ri­toires multiples, avec des enga­ge­ments variés, les membres du comité de rédaction offrent au projet une diversité de regards qui font sa richesse. Notre pow-wow (car oui, ce moment d’échange est aussi une petite fête) a lieu une fois par mois pour préparer les numéros et le reste. Il s’approvisionne pour la cir­cons­tance en jus de fruit, thé, café et menues douceurs tout juste sorties du four ou de quelque moulage chocolaté.

Sandrine Tolotti

Fon­da­trice

Carte d’i­den­ti­té

Origine : Made in Normandie avec une lichette d’Italie, épanouie à Paris, immigrée heureuse en Ardèche.
Car­bu­rants : boule châtaigne (un pain comme du gâteau) et chocolat noir au sésame grillé.
Devise : « Laissez-moi seul juger de ce qui m’aide à vivre. » (Paul Eluard)
Grigri : un stylo laqué bleu océan.
Principal ennemi : SNCF Connect (et tant pis pour les par­te­na­riats…).
Mot fétiche : Saper­li­po­pette, ex-aequo avec tin­tin­na­bu­ler.

Je n’ai pas toujours préféré les histoires infimes et intimes aux affaires impo­santes et publiques du monde. Longtemps, même, je les ai fuies, persuadée que la seule mission des jour­na­listes était de com­prendre les grandes histoires du présent. J’avais la politique et la géo­po­li­tique pour obses­sions. Cela m’a valu d’être, entre autres, fon­da­trice et rédac­trice en chef du magazine Alter­na­tives Inter­na­tio­nales, éditrice de L’Etat du monde, rédac­trice en chef de la revue Books.

Puis, lentement, pro­fon­dé­ment, je me suis lassée. Sur l’Afghanistan, la Syrie, la Palestine, l’immigration, le chan­ge­ment cli­ma­tique, les risques épi­dé­miques et j’en passe, des décennies de recul, de travail magistral des spé­cia­listes et d’intelligence aiguë des réalités n’ont rien changé ; ou si peu. Alors, partagée entre mon goût des autres et mon acca­ble­ment, j’ai eu envie de construire une cabane depuis laquelle je pourrais observer les actua­li­tés de la vie plutôt que l’actualité du court et garder les yeux ouverts sans déses­pé­rer. Cette cabane, j’ai voulu la rendre publique. C’est L’Intimiste. Je vous souhaite d’y faire des séjours heureux.

 

Le comité de rédaction

Jean-François Barbier-Bouvet

Res­pon­sable des études de lectorat, boîte à idées, réservoir de bien­veillance

Carte d’i­den­ti­té

Passion : jouer du vio­lon­celle, cet ins­tru­ment au corps de femme et à la voix d’homme.
Activité (à part socio­lo­gi­ser) : bricoler, tous corps de métiers.
Petite faiblesse : le caramel au beurre salé.
Devise : « Il faut suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant » (André Gide). Cela vaut à la fois pour mener sa vie et pour grimper en montagne, autre passion.

Socio­logue, spé­cia­liste des pratiques cultu­relles et de lecture, Jean-François a notamment été chercheur au ministère de la Culture, chef du service des études de la BPI (Centre Pompidou), directeur des études de Bayard Presse et directeur des études et du déve­lop­pe­ment du groupe Le Monde. Les évo­lu­tions édi­to­riales de L’Intimiste sont soumises à son œil aiguisé. Il prend soin d’enfiler pour nous la peau des lecteurs, pour qu’ils ne se perdent pas dans des élu­cu­bra­tions parfois très fan­tasques… Et il oublie toutes ces cas­quettes pour goûter tran­quille­ment au plaisir de lire L’Intimiste.

Anne Dujin

Vigie sciences sociales, biblio­thèque de poésie, plume

Carte d’i­den­ti­té

Origine : Ile de France, avec tout ce que ce nom évoque de brassage et d’identité plurielle.
Car­bu­rants : huile d’olive et pain grillé.
Devise : « Nous ne recon­nais­sons plus la réalité. Elle nous apparaît sous une forme neuve (…) Nous nous efforçons de lui donner un nom. Ainsi commence la poésie. » (Ossip Man­del­stam)

Venue au jour­na­lisme culturel par la vie des idées, Anne croit au pouvoir de la langue pour incarner la pensée et l’empêcher de flotter dans l’éther. Aujourd’hui rédac­trice en chef de la revue Esprit, elle veille avec sa rigueur et sa culture immense à la tenue intel­lec­tuelle de L’Intimiste, qui ne veut pas verser dans l’insolite et l’anecdotique. Son rapport sensible au monde, qu’elle exerce à travers son activité de poétesse, ajoute à la com­pli­ci­té. Anne est pour L’Intimiste une source de vigilance, de réfé­rences et de poèmes qu’elle tire de sa biblio­thèque fournie.

Laurence Fritsch

Conseillère réseaux sociaux, envoyée spéciale dans le monde des couleurs, plume

Carte d’i­den­ti­té

Origine : une once de Poitou, un trait d’Alsace, le tout maturé en pays catalan, avant de revenir à la capitale pour ne plus la quitter.
Car­bu­rants : thé noir, chocolat noir et miel de lavande.
Devise : « Penser, c’est persister dans une solitude sans retour » (Roberto Juarroz)
Grigri : un galet au fond de la poche.
Principal ennemi : moi-même.
Mots fétiches : sinople, smaragdin, cuisse de nymphe émue… Des mots de couleur précieux.

Après avoir un beau jour découvert L’Intimiste sur les réseaux sociaux, Laurence l’a adopté immé­dia­te­ment. Forcément ! Jour­na­liste, spé­cia­liste des sujets de société, attirée par les histoires humaines, elle aime appliquer au quotidien la maxime de Sainte-Beuve : « Renou­ve­ler les choses connues, vul­ga­ri­ser les choses neuves. » Sa connais­sance du Web et des réseaux sociaux est précieuse pour améliorer notre com­mu­ni­ca­tion. Également poétesse, Laurence a le chic pour repérer l’extraordinaire qui niche à la porte, surtout quand il se cache dans les couleurs, son jardin secret.

Amandine Meunier

Tête cher­cheuse, relec­trice jusqu’au bout de la nuit, plume

Carte d’i­den­ti­té

Origine : Bour­gui­gnonne pure beau­jo­lais (mais avec une pré­fé­rence pour le chablis).
Per­son­nage fétiche : Snoopy.
Ambition secrète : visiter les plus belles biblio­thèques du monde.
Pratique sportive : spé­cia­liste du grand écart entre l’opéra et le punk, la lit­té­ra­ture classique et le manga.
Arme infaillible : les biscuits au beurre maison.

Quand l’aventure de L’Intimiste a commencé, Amandine l’a rejointe presto. Cette ancienne jour­na­liste de la presse régionale y trouve une nouvelle réponse au ques­tion­ne­ment familier des habitants du Nord qu’elle ren­con­trait : « Il n’y a rien d’extraordinaire ici. C’est comme partout. Pourquoi vous vous inté­res­sez à nous ? ». Mais le « comme partout », voilà justement l’intéressant. Elle a donc embarqué, apporté sa connais­sance du support news­let­ter (avec une infinie patience !) et repère avec un talent inouï de tête cher­cheuse des pépites qui nour­rissent les sommaires de L’Intimiste.

Catherine Portevin

Vigie livres, cor­res­pon­dante ès-rigueur, pro­fes­seur d’espièglerie, plume

Carte d’i­den­ti­té

Iti­né­raire : fluvial. Née sur les bords de Loire, côté châteaux, retirée en amont, côté Puisaye au pays de Colette, et toujours coule la Seine à Paris.
Car­bu­rants : la conver­sa­tion,  la crème de marrons maison, Mozart.
Devise : « Attention à ne pas éteindre en toi le soleil » (Frédéric Jacques Temple)
Grigris : les boîtes en fer, à thé, à biscuits, à farine, à rien.
Principal ennemi : CNews
Mot fétiche : poly­pho­nie.

Ancienne jour­na­liste de Télérama et Phi­lo­so­phie magazine, éditrice au Seuil, la passion de Catherine pour la vie des idées et la lit­té­ra­ture a nourri son goût pour les hors-sujets de l’actualité. Loin des joutes polé­miques sur les plateaux télé, elle aime se perdre dans le carnet de terrain d’un socio­logue, le récit d’un historien, la réflexion d’un phi­lo­sophe. Elle croise dans cet univers qu’on croit abstrait des gens, des gestes, des sen­si­bi­li­tés, des pratiques en affinité avec ce qui fait le sel de L’Intimiste : l’expérience de vivre. Catherine apporte au projet ses réfé­rences, sa culture, sa clarté d’esprit, ses idées et le soutien psy­cho­lo­gique parfois néces­saire.

Didier Pourquery

Conseiller en fabri­ca­tion de média, réservoir de géné­ro­si­té, cor­res­pon­dant jazz, plume

Carte d’i­den­ti­té

Origine : la rive droite de Bordeaux, celle des usines et des cités, débarqué à Paris par la gare d’Austerlitz et – en bon Gémeaux – oscille depuis 1973 entre Seine et Garonne.
Car­bu­rants : le peanut butter (crunchy) et le foie de morue (fumé).
Devise : « Haut les cœurs ! »
Grigri : le carnet Moleskine 9 x 14 et l’agenda Quo Vadis 10 x 15 (treize mois).
Principal ennemi : l’arrogant.
Mot fétiche : Épatant, ex-aequo avec chouette !

Didier a navigué à bord de paquebots d’un tout autre tonnage que L’Intimiste après une qua­ran­taine d’années de jour­na­lisme et de rédaction en chef à Libé­ra­tion, au Monde, à The Conver­sa­tion qu’il a fondé. Mais il aime caboter sur notre frêle esquif. Il était temps que je m’y mette, dit-il, à « inter­ro­ger l’habituel ». L’Intimiste va comme un gant à cet homme qui a le goût des sujets limite-flous (il a écrit des livres sur l’ironie, les mots du quotidien, la nuance ou les ham­bur­gers), un côté Paris-province et nourrit des obses­sions minus­cules. Didier est l’une des plumes les plus assidues de la news­let­ter, pour laquelle il a écrit des contes vrais sur le savon, les frites, le silence, le ménage, entre autres. Son expé­rience permet d’éviter les sorties de route, de recadrer doucement l’esprit qui s’égare. Son humour canaille et son sens de la formule assurent aux réunions leur ration de sourires.

Sylvie Tanette

Critique lit­té­raire, liseuse à dispo, plume

Carte d’i­den­ti­té

Origine : au départ l’Italie, Marseille pour naître et grandir. Chez moi à Paris.
Car­bu­rants : bana­le­ment, le café
Devise : « Lis tous les livres qui te font envie. » (Anonyme)
Grigri : Un petit lion en argile qui a traversé le siècle.
Principal ennemi : la mys­té­rieuse créature invisible qui vit dans mon appar­te­ment et prend plaisir à planquer le livre que je veux terminer avant la nuit pour le faire réap­pa­raître dans les endroits les plus impro­bables.
Mot fétiche : minuscule.

Critique lit­té­raire, en par­ti­cu­lier pour les Inrocks, Sylvie est aussi une roman­cière hyper­sen­sible à l’humble, aux émotions tues, aux tragédies minus­cules. Elle explore de sa prose poétique l’art de n’être pas conforme. Et puis, elle a la passion des artistes qui tra­vaillent sur l’infiniment petit, sur ce que nous ne voyons pas de nos vies quo­ti­diennes, ceux dont L’Intimiste a vocation à parler, que L’Intimiste a vocation à publier un jour. Alors, forcément, cette discrète est une essen­tielle. Elle dégote à ses heures des histoires venues d’Italie, tient lieu de vigie édi­to­riale et sait rassurer dans les moments de doute.

Lucie Tourette

Spé­cia­liste travail, migra­tions et femmes, plume

Carte d’i­den­ti­té

Je n’aime pas : le céleri cru.
Mon ennemie favorite : Pizzazz, la chanteuse des Misfits.
Carburant : le gasoil fourni par ma sœur (elle prétend que c’est une tisane).
Fleur préférée : le myosotis (mais aussi les pivoines en pâte à sucre).
Ce que j’ap­pré­cie le plus chez mes ami·es : mes ami·es.

Longtemps jour­na­liste indé­pen­dante, Lucie est aussi membre du comité éditorial de la revue féministe La Défer­lante et travaille aujourd’hui pour le tri­mes­triel Options. Elle se méfie du « je » comme de la peste mais se sent en phase avec la manière intimiste d’envisager la vie, cette façon de chercher l’universel dans le par­ti­cu­lier et le remar­quable dans tout ce qui semble ordinaire. Cela lui rappelle ses premières armes dans la presse jeunesse, à Astrapi, quand il fallait permettre au jeune lecteur qui ne s’in­té­resse pas spé­cia­le­ment à l’é­qui­ta­tion, au théâtre ou au dessin de toucher du doigt l’ex­pé­rience de celui que cette passion anime. Jour­na­liste de terrain, elle apporte à L’Intimiste une foule d’idées puisées dans l’expérience vécue, une attention par­ti­cu­lière au quotidien des enfants et des parents, et le désir de prendre soin de tout ce qui est fragile.

Frédéric Treizenem

Cofon­da­teur, accro aux livres, maître es-Excel et cal­cu­lettes

Carte d’i­den­ti­té

Origine : l’ancre est à Paris, levée de temps à autre pour un mouillage régulier dans le nord de la Répu­blique domi­ni­caine.
Car­bu­rants : les Mon­te­cris­to (les plus lit­té­raires, forcément).
Devise : « La seule vraie chose précieuse est l’intuition. » ( Einstein)
Grigri : ma montre, humble et fidèle compagne de toute ma vie adulte.
Prin­ci­paux ennemis : les mani­pu­la­teurs, les mora­li­sa­teurs et les soirées mondaines.
Mot fétiche : doute.

Au milieu de ces esprits rêveurs, Frédéric est l’homme des chiffres, des tableaux Excel et des équations ; celui qui s’acharne à tenir un rai­son­ne­ment éco­no­mique ; le cofon­da­teur, aussi, qui croit suf­fi­sam­ment à L’Intimiste pour y investir quelques espèces sonnantes et tré­bu­chantes. Fort d’une expé­rience mul­ti­forme qui l’a conduit notamment à occuper des postes à res­pon­sa­bi­li­té à la direction marketing de plusieurs mul­ti­na­tio­nales de la grande consom­ma­tion, il met sa rigueur de ges­tion­naire au service du projet en décou­vrant à nos côtés l’univers des médias.

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