Qui nous sommes
Sandrine Tolotti
Fondatrice
Carte d’identité
Origine : Made in Normandie avec une lichette d’Italie, épanouie à Paris, immigrée heureuse en Ardèche.
Carburants : boule châtaigne (un pain comme du gâteau) et chocolat noir au sésame grillé.
Devise : « Laissez-moi seul juger de ce qui m’aide à vivre. » (Paul Eluard)
Grigri : un stylo laqué bleu océan.
Principal ennemi : SNCF Connect (et tant pis pour les partenariats…).
Mot fétiche : Saperlipopette, ex-aequo avec tintinnabuler.
Je n’ai pas toujours préféré les histoires infimes et intimes aux affaires imposantes et publiques du monde. Longtemps, même, je les ai fuies, persuadée que la seule mission des journalistes était de comprendre les grandes histoires du présent. J’avais la politique et la géopolitique pour obsessions. Cela m’a valu d’être, entre autres, fondatrice et rédactrice en chef du magazine Alternatives Internationales, éditrice de L’Etat du monde, rédactrice en chef de la revue Books.
Puis, lentement, profondément, je me suis lassée. Sur l’Afghanistan, la Syrie, la Palestine, l’immigration, le changement climatique, les risques épidémiques et j’en passe, des décennies de recul, de travail magistral des spécialistes et d’intelligence aiguë des réalités n’ont rien changé ; ou si peu. Alors, partagée entre mon goût des autres et mon accablement, j’ai eu envie de construire une cabane depuis laquelle je pourrais observer les actualités de la vie plutôt que l’actualité du court et garder les yeux ouverts sans désespérer. Cette cabane, j’ai voulu la rendre publique. C’est L’Intimiste. Je vous souhaite d’y faire des séjours heureux.
Le comité de rédaction
Jean-François Barbier-Bouvet
Responsable des études de lectorat, boîte à idées, réservoir de bienveillance
Carte d’identité
Passion : jouer du violoncelle, cet instrument au corps de femme et à la voix d’homme.
Activité (à part sociologiser) : bricoler, tous corps de métiers.
Petite faiblesse : le caramel au beurre salé.
Devise : « Il faut suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant » (André Gide). Cela vaut à la fois pour mener sa vie et pour grimper en montagne, autre passion.
Sociologue, spécialiste des pratiques culturelles et de lecture, Jean-François a notamment été chercheur au ministère de la Culture, chef du service des études de la BPI (Centre Pompidou), directeur des études de Bayard Presse et directeur des études et du développement du groupe Le Monde. Les évolutions éditoriales de L’Intimiste sont soumises à son œil aiguisé. Il prend soin d’enfiler pour nous la peau des lecteurs, pour qu’ils ne se perdent pas dans des élucubrations parfois très fantasques… Et il oublie toutes ces casquettes pour goûter tranquillement au plaisir de lire L’Intimiste.
Anne Dujin
Vigie sciences sociales, bibliothèque de poésie, plume
Carte d’identité
Carburants : huile d’olive et pain grillé.
Devise : « Nous ne reconnaissons plus la réalité. Elle nous apparaît sous une forme neuve (…) Nous nous efforçons de lui donner un nom. Ainsi commence la poésie. » (Ossip Mandelstam)
Venue au journalisme culturel par la vie des idées, Anne croit au pouvoir de la langue pour incarner la pensée et l’empêcher de flotter dans l’éther. Aujourd’hui rédactrice en chef de la revue Esprit, elle veille avec sa rigueur et sa culture immense à la tenue intellectuelle de L’Intimiste, qui ne veut pas verser dans l’insolite et l’anecdotique. Son rapport sensible au monde, qu’elle exerce à travers son activité de poétesse, ajoute à la complicité. Anne est pour L’Intimiste une source de vigilance, de références et de poèmes qu’elle tire de sa bibliothèque fournie.
Laurence Fritsch
Conseillère réseaux sociaux, envoyée spéciale dans le monde des couleurs, plume
Carte d’identité
Carburants : thé noir, chocolat noir et miel de lavande.
Devise : « Penser, c’est persister dans une solitude sans retour » (Roberto Juarroz)
Grigri : un galet au fond de la poche.
Principal ennemi : moi-même.
Mots fétiches : sinople, smaragdin, cuisse de nymphe émue… Des mots de couleur précieux.
Après avoir un beau jour découvert L’Intimiste sur les réseaux sociaux, Laurence l’a adopté immédiatement. Forcément ! Journaliste, spécialiste des sujets de société, attirée par les histoires humaines, elle aime appliquer au quotidien la maxime de Sainte-Beuve : « Renouveler les choses connues, vulgariser les choses neuves. » Sa connaissance du Web et des réseaux sociaux est précieuse pour améliorer notre communication. Également poétesse, Laurence a le chic pour repérer l’extraordinaire qui niche à la porte, surtout quand il se cache dans les couleurs, son jardin secret.
Amandine Meunier
Tête chercheuse, relectrice jusqu’au bout de la nuit, plume
Carte d’identité
Personnage fétiche : Snoopy.
Ambition secrète : visiter les plus belles bibliothèques du monde.
Pratique sportive : spécialiste du grand écart entre l’opéra et le punk, la littérature classique et le manga.
Arme infaillible : les biscuits au beurre maison.
Quand l’aventure de L’Intimiste a commencé, Amandine l’a rejointe presto. Cette ancienne journaliste de la presse régionale y trouve une nouvelle réponse au questionnement familier des habitants du Nord qu’elle rencontrait : « Il n’y a rien d’extraordinaire ici. C’est comme partout. Pourquoi vous vous intéressez à nous ? ». Mais le « comme partout », voilà justement l’intéressant. Elle a donc embarqué, apporté sa connaissance du support newsletter (avec une infinie patience !) et repère avec un talent inouï de tête chercheuse des pépites qui nourrissent les sommaires de L’Intimiste.
Catherine Portevin
Vigie livres, correspondante ès-rigueur, professeur d’espièglerie, plume
Carte d’identité
Itinéraire : fluvial. Née sur les bords de Loire, côté châteaux, retirée en amont, côté Puisaye au pays de Colette, et toujours coule la Seine à Paris.
Carburants : la conversation, la crème de marrons maison, Mozart.
Devise : « Attention à ne pas éteindre en toi le soleil » (Frédéric Jacques Temple)
Grigris : les boîtes en fer, à thé, à biscuits, à farine, à rien.
Principal ennemi : CNews
Mot fétiche : polyphonie.
Ancienne journaliste de Télérama et Philosophie magazine, éditrice au Seuil, la passion de Catherine pour la vie des idées et la littérature a nourri son goût pour les hors-sujets de l’actualité. Loin des joutes polémiques sur les plateaux télé, elle aime se perdre dans le carnet de terrain d’un sociologue, le récit d’un historien, la réflexion d’un philosophe. Elle croise dans cet univers qu’on croit abstrait des gens, des gestes, des sensibilités, des pratiques en affinité avec ce qui fait le sel de L’Intimiste : l’expérience de vivre. Catherine apporte au projet ses références, sa culture, sa clarté d’esprit, ses idées et le soutien psychologique parfois nécessaire.
Didier Pourquery
Conseiller en fabrication de média, réservoir de générosité, correspondant jazz, plume
Carte d’identité
Carburants : le peanut butter (crunchy) et le foie de morue (fumé).
Devise : « Haut les cœurs ! »
Grigri : le carnet Moleskine 9 x 14 et l’agenda Quo Vadis 10 x 15 (treize mois).
Principal ennemi : l’arrogant.
Mot fétiche : Épatant, ex-aequo avec chouette !
Didier a navigué à bord de paquebots d’un tout autre tonnage que L’Intimiste après une quarantaine d’années de journalisme et de rédaction en chef à Libération, au Monde, à The Conversation qu’il a fondé. Mais il aime caboter sur notre frêle esquif. Il était temps que je m’y mette, dit-il, à « interroger l’habituel ». L’Intimiste va comme un gant à cet homme qui a le goût des sujets limite-flous (il a écrit des livres sur l’ironie, les mots du quotidien, la nuance ou les hamburgers), un côté Paris-province et nourrit des obsessions minuscules. Didier est l’une des plumes les plus assidues de la newsletter, pour laquelle il a écrit des contes vrais sur le savon, les frites, le silence, le ménage, entre autres. Son expérience permet d’éviter les sorties de route, de recadrer doucement l’esprit qui s’égare. Son humour canaille et son sens de la formule assurent aux réunions leur ration de sourires.
Sylvie Tanette
Critique littéraire, liseuse à dispo, plume
Carte d’identité
Origine : au départ l’Italie, Marseille pour naître et grandir. Chez moi à Paris.
Carburants : banalement, le café
Devise : « Lis tous les livres qui te font envie. » (Anonyme)
Grigri : Un petit lion en argile qui a traversé le siècle.
Principal ennemi : la mystérieuse créature invisible qui vit dans mon appartement et prend plaisir à planquer le livre que je veux terminer avant la nuit pour le faire réapparaître dans les endroits les plus improbables.
Mot fétiche : minuscule.
Critique littéraire, en particulier pour les Inrocks, Sylvie est aussi une romancière hypersensible à l’humble, aux émotions tues, aux tragédies minuscules. Elle explore de sa prose poétique l’art de n’être pas conforme. Et puis, elle a la passion des artistes qui travaillent sur l’infiniment petit, sur ce que nous ne voyons pas de nos vies quotidiennes, ceux dont L’Intimiste a vocation à parler, que L’Intimiste a vocation à publier un jour. Alors, forcément, cette discrète est une essentielle. Elle dégote à ses heures des histoires venues d’Italie, tient lieu de vigie éditoriale et sait rassurer dans les moments de doute.
Lucie Tourette
Spécialiste travail, migrations et femmes, plume
Carte d’identité
Je n’aime pas : le céleri cru.
Mon ennemie favorite : Pizzazz, la chanteuse des Misfits.
Carburant : le gasoil fourni par ma sœur (elle prétend que c’est une tisane).
Fleur préférée : le myosotis (mais aussi les pivoines en pâte à sucre).
Ce que j’apprécie le plus chez mes ami·es : mes ami·es.
Longtemps journaliste indépendante, Lucie est aussi membre du comité éditorial de la revue féministe La Déferlante et travaille aujourd’hui pour le trimestriel Options. Elle se méfie du « je » comme de la peste mais se sent en phase avec la manière intimiste d’envisager la vie, cette façon de chercher l’universel dans le particulier et le remarquable dans tout ce qui semble ordinaire. Cela lui rappelle ses premières armes dans la presse jeunesse, à Astrapi, quand il fallait permettre au jeune lecteur qui ne s’intéresse pas spécialement à l’équitation, au théâtre ou au dessin de toucher du doigt l’expérience de celui que cette passion anime. Journaliste de terrain, elle apporte à L’Intimiste une foule d’idées puisées dans l’expérience vécue, une attention particulière au quotidien des enfants et des parents, et le désir de prendre soin de tout ce qui est fragile.
Frédéric Treizenem
Cofondateur, accro aux livres, maître es-Excel et calculettes
Carte d’identité
Origine : l’ancre est à Paris, levée de temps à autre pour un mouillage régulier dans le nord de la République dominicaine.
Carburants : les Montecristo (les plus littéraires, forcément).
Devise : « La seule vraie chose précieuse est l’intuition. » ( Einstein)
Grigri : ma montre, humble et fidèle compagne de toute ma vie adulte.
Principaux ennemis : les manipulateurs, les moralisateurs et les soirées mondaines.
Mot fétiche : doute.
Au milieu de ces esprits rêveurs, Frédéric est l’homme des chiffres, des tableaux Excel et des équations ; celui qui s’acharne à tenir un raisonnement économique ; le cofondateur, aussi, qui croit suffisamment à L’Intimiste pour y investir quelques espèces sonnantes et trébuchantes. Fort d’une expérience multiforme qui l’a conduit notamment à occuper des postes à responsabilité à la direction marketing de plusieurs multinationales de la grande consommation, il met sa rigueur de gestionnaire au service du projet en découvrant à nos côtés l’univers des médias.
pour recevoir
la lettre
et s’émouvoir, s’émerveiller, s’étonner avec les épopées minuscules de nos vies ; pour retrouver foi en l’humanité ; pour s’accorder des vacances d’actualité ; pour prendre plaisir à lire des histoires vraies… C’est gratuit mais précieux.