Et la fête continue !

Je souffre d’une maladie grave : l’enthousiasme. C’est Amélie Petit, la for­mi­dable éditrice du livre issu d’une sélection de textes de L’Intimiste, qui le dit ainsi, avec son art consommé de trans­for­mer les défauts en qualités. (D’autres, moins bien­veillants, par­le­raient d’irréalisme.) Cet enthou­siasme est un moteur sur­puis­sant et, la plupart du temps, je le bichonne. Mais avec les moteurs sur­puis­sants, il faut se méfier de la sortie de route. Un moment de rêverie suffit.La nouvelle formule de L’Intimiste, sortie fin janvier, a été ce moment de rêverie un chouïa excessive.Rôdée au fil de quatre numéros en trois volets, la lettre s’est déportée sur le bas-côté. Rien de très grave. Mais un arrêt s’est révélé néces­saire. L’engin était